Les 4 étapes immigration à suivre pour le recrutement d'un salarié étranger en France
Et si le recrutement international était une réponse à la pénurie de talents ?
Dans un contexte de pénurie de talents, regarder de l’autre coté de la frontière peut se montrer payant pour les entreprises.
Pour mettre en oeuvre le recrutement en France d’un salarié étranger hors UE, il faut cependant être bien averti des procédures d’immigration obligatoires.
Dans le cas d’un recrutement d’un salarié étranger hors UE en France, la procédure de recrutement va être fonction du titre de séjour détenu par l’étranger s’il réside déjà en France (En effet certains titres de séjours n’exigent pas de demande d’autorisation de travail préalable)
Autrement, il s’agira pour l’employeur de conduire une procédure d’introduction.
Etape 1 : L’offre d’emploi
L’employeur doit déposer une offre d’emploi auprès de pôle emploi ou d’un organisme similaire. S’il ne reçoit aucune candidature correspondant aux critères de recherche, il peut entamer un recrutement à l’étranger ( Il devra en effet justifier de recherches infructueuses et pôle emploi lui délivrer “une attestation de clôture”).
Etape 2 : La demande d’autorisation de travail
L’employeur dépose une demande d’autorisation de travail auprès d’une plateforme de MOE (Main d’Oeuvre Etrangère) en ligne.
Etape 3 : Les décisions de l’administration
Si accord sur l’autorisation de travail, le dossier est transmis à la représentation de l’OFII à l’étranger (le cas échéant) qui après une visite médicale (positive) transmet le dossier au Consulat de France pour la délivrance du visa.
Etape 4 : En France
Une fois arrivée en France, le salarié devra :
-Valider son visa valant titre de séjour (VLS-TS)
-Faire la demande d’une carte de séjour.
Pour valider ou obtenir une carte de séjour le salarié devra payer une taxe de 225 €
L’entreprise quant à elle doit respecter les formalités habituelles liées à une embauche, plus particulièrement DPAE et honorer la taxe d’embauche d’un salarié étranger.
PS : Certains dispositifs excluent le recours à la procédure d’introduction telle que précédemment décrite : le passeport talent qui ne nécessite pas une autorisation de travail préalablement à la demande de visa, le dispositif jeune professionnel qui dispose d’une procédure spécifique réalisée pour l’essentiel auprès de l’OFII.