Lors d’un départ à l’étranger beaucoup de démarches sont à prendre en compte : l’assurance santé, le logement, la scolarité etc. Mais l’une des thématiques souvent oubliées, c’est la Fiscalité. Or ce thème est essentiel surtout si votre projet d’expatriation est avant tout professionnel. Votre imposition, le montant de charges payées par votre employeur, et même la « culture fiscale » d’un pays, sont autant données qu’il ne faut surtout pas négliger pendant la préparation d’un projet d’expatriation.
Nous vous proposons donc ce rapide éclairage sur la fiscalité internationale, pour que votre départ en expatriation soit une réussite totale.
L’imposition des revenus professionnels connaît des variations d’un pays à l’autre. Cet état de chose trouve souvent son foyer en la logique culturelle et régionale propre aux différents territoires. Ces politiques fiscales ont en outre une répercussion franche sur le coût employeur et la rémunération nette post imposition salariale et se doivent d’être prisent en compte préalablement à toute expatriation.
Aide sociale et imposition élevée en Europe Occidentale
Les pays d’Europe de l’Ouest ont, certainement pour des raisons historiques une culture d’aide sociale importante qui se traduit par une fiscalité assez lourde aussi bien pour les salariés que pour les entreprises.
Il découle de notre étude que les cotisations patronales sont les plus importantes en France et en Belgique suivi par l’Espagne.
Toutefois, s’il est avéré que la France est régulièrement indexée pour ses prélèvements sociaux élevés sa politique d’imposition sur les revenus se voit être plus généreuse que celle appliquée par ses voisins continentaux. En effet, et inversement, les Pays-Bas ou encore la Belgique pour ne citer que ces pays, ponctionnent lourdement les hauts revenus. Cependant Il importe de préciser ici que si le niveau important des prélèvements obligatoires alourdit le coût du travail, il finance en contrepartie le modèle de protection sociale dont les habitants bénéficient dans ces pays.
La culture de l’entreprenariat et le modèle anglo-saxon
Les pays Anglo-Saxons, majoritairement.
Représentés par les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume Uni, les pays anglo-saxons ont la réputation d’être assez cléments envers les entreprises la preuve étant qu’y sont appliqués des taux de contributions sociales patronales plutôt faibles (parfois deux à quatre fois moins élevés que dans les pays d’Europe occidentale).
Cette réalité pourrait trouver son foyer en la volonté d’assurer la prospérité économique de ces pays par le biais de l’entreprenariat. Cependant, dépendamment du pays de destination, la fiscalité applicable aux salariés peut s’avérer élevée.
L’eldorado fiscal et les cités états
Contributions sociales et pression fiscale très faibles voire nulles sont des points communs aux pays comme : Dubaï, Hong Kong et Singapour…. Par ailleurs aux Emirats Arabes Unis, l’impôt sur le revenu et les contributions sociales sont tout simplement des notions inconnues. Les autres pays pétroliers du Golfe persique (Qatar, Koweït) s’inscrivent essentiellement dans la même conception.
Une expatriation professionnelle dans ces villes semble donc présenter de nombreux avantages tant pour l’employeur que pour le salarié (sans tenir compte du coût de la vie pour y vivre). Il importe toutefois de souligner qu’au fil des années, certaines taxes font leur apparition dans les systèmes fiscaux de plusieurs des pays précédemment cités (Exemple : introduction de la TVA)
En résumé, la fiscalité et les règles sociales sont des notions, des données parfois très changeantes d’une destination à l’autre, d’une région à l’autre et par ailleurs sujettes à de nombreuses évolutions. Il convient donc d’y accorder une attention toute particulière notamment dans le cas d’un départ en expatriation.
Pour conclure cet éclairage sur la fiscalité, Smart Expatriation nous a partagé les résultats de son étude sur la Fiscalité dans les pays ciblés par les Expats. Voici les résultats :
Source : Smart Expatriation | 2017